
L’espoir renaît : Lyon dépose un recours puissant, appuyé par le paiement du PSG, la validation de l’UEFA et une garantie d’investissement de 100 millions d’euros
Le recours, visant à annuler la décision de la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) de rétrograder le club en Ligue 2, s’articule autour de trois axes majeurs : la confirmation d’un paiement de 45 millions d’euros par le PSG, l’homologation UEFA pour disputer la Ligue Europa, et une garantie d’investissement supérieure à 100 millions d’euros fournie par le groupe Eagle Football. Ces éléments, absents du dossier initial, constituent aujourd’hui le socle d’un argumentaire destiné à renverser une décision qui pourrait redéfinir le statut de Lyon dans le football français.
Une relégation qui a choqué le football français
Le 24 juin 2025, la DNCG surprenait tout le monde en annonçant la relégation de l’OL en Ligue 2, invoquant une gestion déficiente de la dette, un manque de liquidités et des imprécisions organisationnelles. Cette décision frappait un club ayant pourtant terminé 6e de Ligue 1 et qualifié pour la Ligue Europa – une punition donc sans lien avec les résultats sportifs.
L’annonce a provoqué une onde de choc dans le monde du football. L’OL, institution historique du football français, connu pour sa formation de talents et ses succès passés, se retrouvait considéré comme économiquement instable. Mais le club ne s’est pas laissé abattre. Dès les premières heures suivant la décision, des réunions d’urgence ont été organisées, des audits lancés, et les partenaires financiers sollicités. Le message du Groupama Stadium était clair : Lyon ne tombera pas sans se battre.
Les trois piliers du recours
Le dossier soumis par l’OL à la commission d’appel de la DNCG n’est pas un cri désespéré. Il s’agit d’un document structuré, répondant point par point aux lacunes identifiées par la première évaluation.
1. Un paiement de 45 millions d’euros du PSG désormais intégralement prouvé
En début d’année 2025, le PSG avait finalisé le transfert de Bradley Barcola. Le versement final de 45 millions d’euros, intervenu bien avant la décision de la DNCG, n’avait cependant pas été correctement enregistré à temps. Aujourd’hui, le club a fourni des relevés bancaires, des cachets temporels et des justificatifs certifiés prouvant la réception et l’utilisation de ces fonds.
« La solidité financière a toujours été là. C’est la documentation qui faisait défaut, pas les moyens », a déclaré Jean-Michel Aulas à L’Équipe. « L’OL reste une des institutions les plus stables du pays. »
2. Validation de l’UEFA pour participer à la Ligue Europa
Alors que la DNCG mettait en doute la stabilité financière du club, l’UEFA, de son côté, avait déjà validé la participation de Lyon à la Ligue Europa 2025/26. L’audit de l’instance européenne, basé sur les règles de durabilité financière (FSR), a confirmé que le club remplissait toutes les conditions requises.
Zbigniew Boniek, vice-président de l’UEFA, a déclaré à Canal+ :
« Il serait absurde qu’un club dispute l’Europe tout en étant relégué dans son championnat national. Lyon a été exemplaire dans sa transparence. »
3. Une garantie de plus de 100 millions d’euros de la part d’Eagle Football
Le troisième volet décisif : les garanties d’investissements apportées par John Textor, propriétaire de l’OL via Eagle Football. Ces garanties comprennent des lignes de crédit validées, des actifs sûrs et des promesses de financement à long terme, totalisant plus de 100 millions d’euros.
Ces documents, absents du premier dossier car en cours de finalisation, sont désormais complets. Ils témoignent de la solidité financière du club, à court comme à long terme.
Pierre Rondeau, économiste du sport, analyse :
« C’est un modèle de mobilisation de capital en période de crise. Peu de groupes d’actionnaires auraient pu répondre aussi rapidement et massivement. »
Réforme interne : Textor délègue aux cadres français
En parallèle du recours financier, une réforme structurelle a été mise en place. John Textor a quitté le pilotage quotidien du club, confiant la direction à une cellule française composée de spécialistes du droit, de l’économie et du football.
Cette décision, perçue comme un geste d’apaisement vis-à-vis des autorités françaises, est largement saluée.
Daniel Riolo, sur RMC Sport :
« Textor prouve qu’il sait écouter. Céder la direction à des experts français est une marque de maturité stratégique. »
Prochaine étape : verdict attendu mi-juillet
Le recours est désormais entre les mains de la commission d’appel de la DNCG. Le verdict est attendu entre le 10 et le 12 juillet, avant la publication du calendrier officiel de la saison 2025/26.
En cas de refus, l’OL pourrait saisir le CNOSF ou entamer une procédure administrative devant le tribunal de Paris.
Les risques d’un rejet
Si le recours est rejeté, les conséquences seraient lourdes : l’OL serait relégué, perdrait sa place en Ligue Europa (probablement attribuée au Stade de Reims) et verrait ses cadres comme Mikautadze, Tolisso ou Perri quitter le navire.
Les sponsors pourraient réclamer des révisions contractuelles, les recettes TV seraient revues à la baisse et l’engouement populaire s’éroderait.
Soutiens de poids
- Arsène Wenger : « Des clubs comme Lyon sont l’épine dorsale du foot français. »
- Jean-Michel Aulas : « Ce n’est pas une marque que l’on défend, c’est une décision injuste que l’on combat. »
- Raymond Domenech : « La DNCG s’est basée sur des données incomplètes. Aujourd’hui, Lyon a tout mis sur la table. »
Des fans transformés : de la colère à la foi retrouvée
À Lyon, les protestations se sont muées en mouvements de soutien. Des banderoles comme “Lyon ne tombera pas” ou “Justice pour l’OL” fleurissent dans toute la ville. Sur les réseaux sociaux, les hashtags #LyonResteEnL1 et #DNCGRevoisTaCopie sont en tendance.
La presse locale parle déjà d’un « Grand Retour ».
Conclusion : Lyon se bat pour bien plus qu’une division
Ce recours n’est pas qu’une bataille administrative : c’est un combat pour la justice, la transparence et l’avenir. Avec les preuves d’un paiement du PSG, une validation de l’UEFA et un plan d’investissement ambitieux, Lyon veut prouver qu’il a toute sa place parmi l’élite.
Ce qui semblait être une chute pourrait devenir un modèle de résilience. Et pour les supporters, une chose est certaine : l’espoir est revenu au cœur de Lyon.